Dans le cloud
La journée s'annonçait grise : nous étions dans le brouillard. La nappe s'est élevée dans la journée, mais le plafond nuageux était bas... nous, nous étions partis au-dessus...
Sur la route de Montsapey :
Au-dessus des nuages, le ciel était grand bleu. La mer nuageuse s'est maintenue toute la journée dans les vallées.
Vue sur les Bauges, Saint-Pierre-d'Albigny et Aiton sous les nuages :
La vallée de la Maurienne sous la mer de nuages :
Montsapey, Tioulévé, en terrasse au Relais du Lac Noir :
Promenage au Pont des Rouelles et dans les paturages :
Alors qu'il faisait 4° au fond de la vallée sous le couvercle nuageux, nous étions en pull à 1300 m avec 16°...
Enneigement très faible à cette altitude, la nature en mode printemps... la végétation de 2023 finit de se décomposer, écrasée par la neige ou noyée dans les ruisseaux... feuilles de chardon, feuilles d'érable...
Sur les talus les mieux exposés, des fleurs de tussilage, une véronique (normal pour un 4 février me direz-vous)... à 1300 mètres un début février ? des primevères aperçues par la fenêtre en redescendant...
Des araignées courant en tout sens, des traces de vie animales...
Mais pas d'autre empreintes que celles des skieurs et promeneurs dans les derniers névés.
Partis ensuite dans les Bauges, nous avons contemplé la plaine chambérienne à marée haute... (Mont Granier sur la gauche de certains clichés)
Au bord de la route descendant du col des Prés, de nombreuses voitures se sont arrêtées pour immortaliser la vue... "on fait les touristes, pourtant on a déjà vu ça des milliers de fois" s'est défendue une femme à la fenêtre de son véhicule... mais a-t-on vraiment besoin de se justifier de vouloir garder le souvenir de si belles journées... ?