Fuzzy shards - 9
En trois jours, nous étions passés de 42 à 20° en fond de vallée. Je n'avais découvert que quelques jours après que les sommets avaient blanchi. Nous aurions ensuite à nouveau des températures estivales, mais supportables celle-là.
De nos trois (tout jeunes) plants, une seule fleur cette année, que nous avons choisi de laisser aller à terme. J'ai ainsi découvert la délicieuse odeur miellée de la fleur d'artichaut.
Photo prise lors de la halte du Thalys dans une gare belge.
Sans commentaire.
Celui-ci, un beau tigre, n'était pas très vif : sitôt posé sur mon bras, sitôt scratché. Celui qui me tourne autour au moment où j'écris ces lignes est un petit nerveux qui vole comme une mite, en plus rapide. Je claque des mains à tout va dans le vent sans jamais réussir à l'atteindre. Trop rapide pour moi. Un infime moment d'inattention et il réussira à boire mon sang, je le sens. L'autre jour, après une longue sérieux d'applaudissements désordonnés agrémentés de quelques auto-claque, j'ai pourtant réussi à en choper un du même modèle, un petit stuka bien nerveux : c'était un local, sans la moindre tâche de blanc.
Jamais les autres années nous n'avions eu de parasite dans nos plants de tomates. Cette année est apparu celui-ci, sur lequel je n'ai pas pris le temps de me pencher, et qui pointe parfois le bout de son nez pendant nos cueillettes. Pas trop de pertes pour le moment, mais...
J'ai pris cette semaine
mon premier cours
de violon
Essayant de poser au moins un orteil sur les traces de ma grand-mère qui dans ses jeunes années avait suivi des cours au conservatoire de Brest.
Réalisant un vieux rêve d'enfance trop longtemps reporté, que l'avancée de la polyarthrite a rendu urgent de réaliser.
Bon. Je ne vais pas mentir, c'est pas gagné. Mais peut-être que les couinements que je tire laborieusement de l'engin auront-ils le pouvoir de faire fuir les moustiques... ?