Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Certes le risque était annoncé, mais qu'aurions-nous pu faire ?
Les averses de grêle, nous en avons toujours eues. Les grêlons pouvaient avoir la taille de grosses noisettes. Jamais depuis vingt-cinq ans que je suis ici, jamais en soixante-dix-huit ans a confirmé ma voisine, ils n'avaient atteint, et dépassé pour certains, la taille de balles de golf.
Nous les avons regardés rebondir dans la cour, certains explosant à l'impact, avant d'aller constater les dégâts.
Nous avions un beau jardin, patiemment désherbé et paillé pour pallier le manque d'eau, le matin avant le lever du soleil, avant ces heures où il est désormais impossible de tenir sous ses rayons.
Une grande partie de la récolte est compromise.
Nous déplorons quelques dégâts matériels anecdotiques et amusants...
... au regard de ce qui m'a vraiment affectée :
Toutes les toitures de la maison et des hangars transformées en de magnifiques ciels nocturnes illuminés d'énormes constellations.
Il pleut encore.
Mais nous n'avons pas assez de gamelles pour protéger l'intérieur de notre maison.