Fuzzy shards - 5
Le moustique vibre en mi, ennemi, je frappe des mains sans rythme et sans l'attraper. C'est ça aussi, les beaux jours.
Autoportrait au crâne en plastique... (comment ça, "immature" ? ^^)
Les tulipes de ma voisine-tante-marraine ont toutes été croquées par des chevreuils en goguette ; leurs tiges pointent, mutilées, inutiles, donnant un petit côté "famille Adams" aux parterres.
Ces incursions de ruminants expliquent peut-être pourquoi mon unique tulipe n'a pas, cette année, égayé le massif de ses rouges pétales. Les jeunes pousses du rosier derrière la maison, là où aucun détecteur de mouvement n'allume de lampes effrayant la faune sauvage, ont toutes été grignottées. Aurai-je de ces roses si délicieusement odorantes cette année ?
Replay du reportage de Valérie Astruc, "Tous HPI ?"
J'aime bien, encore, regarder ces reportages sur les hauts QI qui, s'ils ne m'apprennent plus rien (et comportent parfois encore quelques clichés - mais on progresse), ont le mérite de décrire sur le moment le regard que la société porte sur le phénomène.
Une phrase, absolument délicieuse, a retenu l'attention. La journaliste (qui a fait le test et n'est pas HPI, malgré un excellent score à l'indice de compréhension verbal), la journaliste, donc, en parlant de Mensa USA (on s'interrogera sur les raisons de ce choix, quand il y a une Mensa fort dynamique en France), la journaliste dit, commentant une rencontre de mensans :
"... et pour faire partie de cette communauté sélect où on boit du whisky au cornichon, il faut avoir réussi un test d'intelligence"
Ou comment cracher dans la soupe qu'on ne veut pas nous servir en réduisant les activités de l'association à un moment anecdotique, sous couvert d'humour qui se veut subtil, mais dénigrant. Ce qui m'a quand même fait sourire...